Caractéristiques du sol :
sol argilo-limoneux, Ph voisin de 6, Sol légèrement battant.
1. Lien au sol
C’est pour nous le lien animal/végétal.
La Ferme Oerigines a démarré par l’atelier « Œufs ». Les litières des poules, très pailleuses, sont compostées pour nourrir le sol. C’est le premier amendement que nous utilisons.
La Ferme Oerigines a démarré par l’atelier « Œufs ». Les litières des poules, très pailleuses, sont compostées pour nourrir le sol. C’est le premier amendement que nous utilisons.
2. Amendements
Notre
compost, bien sûr, déposé à l’huile de coudes !
En complément : purins d’ortie et de consoude sur les jeunes tomates en tunnels froids, la cendre de bois (de nos arbres) pour la potasse.
Le développement des surfaces maraîchères nécessitent que nous complétions nos apports par :
En complément : purins d’ortie et de consoude sur les jeunes tomates en tunnels froids, la cendre de bois (de nos arbres) pour la potasse.
Le développement des surfaces maraîchères nécessitent que nous complétions nos apports par :
·
d’autres composts déshydratés (moins d’huile de
coudes pour les transporter et coût acceptable) : Huon, Végéthumus,
Patenkali, Kanné. Ils sont à l’essai en 2017 selon les précédents culturaux et
les parcelles.
·
engrais verts en précédents culturaux devant les
choux et les courges en 2017.
Objectif :
maintenir une matière organique vivante et active dans nos sols.
3. Travail du
sol
En plein champ :
Utilisation de la Pelle-Bêche : émiettement du sol sur 15 cm sans retournement de type labour.
Utilisation de la Pelle-Bêche : émiettement du sol sur 15 cm sans retournement de type labour.
En tunnels froids :
Traction animale avec notre ânesse
(sous-solage, décompactage, émiettage, buttage, épandage de compost, émiettage et mélange de surfaces).
4. Choix
variétaux
Traction animale avec notre ânesse
(sous-solage, décompactage, émiettage, buttage, épandage de compost, émiettage et mélange de surfaces).
Etre autonome dans la
production de nos plants veut dire pouvoir tester des variétés anciennes ou
sélectionnées afin qu’elles s’adaptent au mieux au biotope, au climat, au sol.
Cela signifie aussi porter un intérêt particulier aux variétés précoces et tardives pour couvrir au mieux la saison. Mais, avant tout, c’est une recherche permanente sur le goût et une véritable passion !
Cela signifie aussi porter un intérêt particulier aux variétés précoces et tardives pour couvrir au mieux la saison. Mais, avant tout, c’est une recherche permanente sur le goût et une véritable passion !
La diversité permet le choix et
la découverte parmi 40 tomates, 12 aubergines, 20 concombres, 15 poivrons, 40
salades, 19 courges d'hiver, 9 pommes de terre, 12 oignons, 10 basilic, 35 aromates, …
Toutes espèces réparties sur l'année pour offrir du choix sur l'étal et dans le panier de l'amap.
Toutes espèces réparties sur l'année pour offrir du choix sur l'étal et dans le panier de l'amap.
Cette même recherche est
appliquée à tous les végétaux implantés sur la ferme.
5. Association
de cultures
* Fleurs et aromates sont le plus souvent associés
aux cultures de légumes et de fruits pour les propriétés répulsives contre les
nuisibles, attractives pour les insectes auxiliaires.
* Dans le plan d’assolement et en tenant compte
des rotations, les légumes sont le plus possible regroupés selon leurs exigences
en eau.
6. Géographie des lieux
Notre parcellaire morcelé
(petites parcelles encadrées de haies avec une présence de grands arbres) nous
permet de profiter d’abris naturels ou, au contraire, de couloirs de vent pour
l’implantation des cultures.
Connaître les natures et les structures des sols des différentes parcelles permet d’implanter des cultures sans irrigation (choux, pommes de terre, courges, oignons) sur des sols à bonne réserve hydrique.
vue aérienne en 2010Connaître les natures et les structures des sols des différentes parcelles permet d’implanter des cultures sans irrigation (choux, pommes de terre, courges, oignons) sur des sols à bonne réserve hydrique.
7. Arrosage – Irrigation – Protection des
cultures
Un intérêt
tout particulier est porté à la gestion de l’eau :
· *
arrosage en goutte à goutte sur la plupart des
légumes d’été et des fruitiers.
* le recours à la micro-aspersion pour le reste
des cultures, à 60 cm du sol, pour éviter la déportation par le vent et
l’évaporation excessive.
Nous cherchons plutôt à
maintenir la fraîcheur et la capillarité du sol, plutôt que d’avoir recours à
une grande quantité d’eau, pour faire grossir le légume; favorisant ainsi le
goût, la conservation et les qualités nutritives du légume.
Nous faisons le choix de
favoriser la présence des insectes auxiliaires, des protections mécaniques
(voiles), des cultures associées et des purins de plantes pour la protection
des cultures.
En 8 ans, c'est en juillet 2016 que nous avons uniquement dû avoir recours à la bouillie bordelaise (1 passage en tunnel sur les tomates, en complément d'un purin de prêle). Et force est de constater que nous avons recours systématiquement au Ferramol contre les limaces et les escargots au printemps (expérience sans : sur 820 mottes de céléri rave à 98% de germination, après passage d'une limace tigre, 8 plants survivants !).